Bishara-Daily

Espace d'une femme au quotidien

lundi, février 27

Hymne au bonheur



Sans préliminaires (ho que vous aimez ça), j’ai envie (c’est pas ce qui manque) de vous faire part de mes heures que je passe avec moi même, à m’amuser, à « travailler » et surtout à imaginer et rêver de ces moments de bonheur que la vie me cache et me dévoile.Ce bonheur, avec qui je valse (ou je salse pour les intimes), avec qui je joue à la mer et le sable. La mer avec ses vagues, sa langue vient me lécher, sa salive si fraîche telle une écume qui me caresse, il suffit de ce geste, pour effacer voir panser certains mal-heures. Parfois les ondes sont tellement puissantes, qu’elles détruisent même mes châteaux de sable, dieu sait combien j’en ai bâti en Espagne. Alors moi, le sable, je cède, j’ouvre mes sens, mes bras et ma bouche, me laisse caresser par cette sensation douce mais intense, jouissive mais effrayante, me donne des frémissements et des frissons, sueur chaude et froide, le nirvana total, mais je ne crie pas, pas un souffle, de peur de le faire fuir, lui, mon bonheur, au moment même que je veux goutter aux dernières secondes, il n’était plus là, je n’ai pas réussi à l’attraper !!!Voilà, le bonheur. Il faut juste le vivre et ne jamais chercher sa source, le vivre… Point.Si je vous demande de vous rappeler de la dernière fois où vous étiez heureuse et heureux… Comblées (és)?Vous voyez de quoi je parle : cette plénitude, cette sensation tellement immense et intense que votre cœur, grand soit-il, ne la supporte pas, où vous savourez chaque seconde. Le cœur bat tel un tambour, vos cris de bonheur chassent même les vautours. Vous souriez à tout le monde sans raison, vous regardez le ciel et vous le faites au nom de l’amour…et vous le faites au nom de l’amour…


mardi, février 21

Bishara au pays des merveilles !!!



Vous allez m'envier pour ce pays de merveilles où je jubile au quotidien. Un monde où l'absurde est roi, la raison irraisonnable est reine, d'ailleurs, elle résonne en moi autant de fois, mais moi, je me dis qu'il n'y a pas de raison pour que je l'écoute.
Je vous donne un peu l'eau à la bouche ? non pas encore ? Alors je continue à décrire l'indescriptible puisque c'est indicible, vous voyez même ma structure anatomique est incapable de produire un langage audible, compréhensif pour décrire tout cela... ce pays de merveilles a handicapé mon hémisphère de gauche, résultat bouche bée à chaque surprise... heureusement que je suis gauchère, et que je fais plus appel à mon hémisphère de droite (mais je suis plus de gauche que de droite politiquement parlant) pour vous raconter cette ineffable histoire qu'est la mienne.
Ça vous intéresse, hein, et ben je continue à raconter les bêtises des bêtisiers et heureux de l'être. Plus encore, ils sont récompensés parce qu'ils sont bêtes mais aussi parce qu'ils font des bêtises. C'est merveilleux ça non ?? moi selon le monde où j'ai vécu, j'avais droit à une fessée quand je faisais une bêtise, mais dans mon pays de merveilles, non, la loi 5 de l'aliéna 69 décrète que chaque bêtise mérite une prime. Et quelle prime ?!!! La prime de présentation, ha bon, pour être bêtisier, c'est un hard job, il faut être bien présentable, avoir un bon masque qui fard la bêtise humaine qu'il est, un gros bonnet d'âne, des oreilles bien tendues qui n'entendent rien du tout. On prime aussi le transport... Attendez, le bêtisier doit rouler dans une voiture et pas n'importe laquelle, plus tu es con, plus tu grimpes dans les escaliers et plus ta voiture est luxueuse. Donc méfiez vous chers (es) amies et amis des belles voitures qui roulent dans mon pays de merveilles, ce n'est pas uniquement un signe de richesse mais aussi un signe de sottise (je ne généralise pas je sais que vous avez aussi de belles voitures et que vous n'êtes pas bêtes du tout)...
Allons, laissons de côté les primes des gens périmés par le temps, c'est mérité peut être, j'en sais rien moi, d'ailleurs tout ce que je sais c'est que je ne sais rien du tout dans ce monde, mon savoir est-il limité à ce point ??? Je suis curieuse intellectuellement, et donc je creuse à chaque fois, tout comme Alice, plus je m'approfondis, plus le monde me parait biscornu, bizarre, les gens n'ont pas la même taille que moi, normal, ce sont des dinosaures. Je suis tout simplement différente de ce monde.
Ce monde conformiste, obéissant, la devise est le mot Amène, la valeur est dévalorisée, et leur moral me démoralise... et j'en passe
Tout comme Alice, moi aussi j'ai mon lapin, le fameux lapin aux yeux roses, je le suis là où il va, je m'aventure avec lui, il est invisible pour eux, il m'introduit, me jette et me quitte parce qu'il est pressé tout le temps... et moi non plus je n'attends pas, je suis le rythme du temps, parce que tout simplement la vie n'attend pas non plus.
On a des points en commun moi et la merveilleuse Alice, d'abord l'ennui, avant la découverte du nouveau monde, ensuite la découverte d'un monde qu'on n'a pas choisi, un monde qui nous surprend à chaque fois, qui éveille en nous des sensations contradictoires, des sentiments complexes. Un monde où on vagabonde dans les méandres de nos extravagances, un monde à nous, petit mais un concentré de vibrations artistiques qui émoussent toute bêtise, toute onde négative, toute moustique impolie et politique, tout Hors cadre, exclu de mon cadre, ce cadre n'ayant aucune forme, comme mes cheveux, débridés, éparpillés dans le temps et dans l'espace, et malgré tout, on positive toutes les deux...
Positiver est synonyme de s'émerveiller dans un monde ridicule à en rire.
Je vous invite à mon monde, sagement fou, simple mais pétillant, croustillant, digest, différent et surtout pas BETE du tout.