Bishara-Daily

Espace d'une femme au quotidien

vendredi, juin 23

Pêle-mêle















Je ne sais pas de quoi vous parler, mais je ne sais plus pour quelle raison je n’arrive plus à pondre un MOT. Saturation, j’en sais rien, peut être. J’étais obnubilée par des choses importantes mais avec du recul j’ai compris que la vie est faite aussi de futilités... J’ai rencontré plusieurs têtes, des bons et des moins bons, j’ai confronté des situations pleines de joies, de rire et d’hypocrisie, des « tu es magnifique Bishara » en sous entendant que « oh, ce que tu peux être naïve » ; des « tu as des cernes ce matin, qu’est ce que tu as ma chérie ? » mais en sa voix interne crie fort « bien fait pour ta gueule !! Petite garce»... Mais la bouteille n’est pas toujours à moitié vide. Dans les fatras d’atomes, j’ai tout de même des atomes crochus avec certains, certains que j’aime bien, tiens, ils sont de moins en moins, mais leur halo dissimule le petit monde, fuligineux, énigmatique de l’autre pôle, nord ou sud, il n’a pas de situation géographique. C’est un monde éparpillé partout, et je vous assure que c’est déboussolant. En tapant ces mots, je m’arrête de temps en temps pour noyer mon regard dans cette immensité qu’est la vie, j’ai des sensations fortes, pénétrantes, parce que mon esprit fait des va et vient entre le passé et le futur en évitant de savourer ce temps délicieux qu’est le présent. Dans ce vacarme interminable, des voix ne cessent de crier « continue, continue », oui je dois continuer à écrire, je ne dois surtout pas m’arrêter, parce que c’est vrai, c’est un moment voluptueux et vu que j’ai des problèmes de concentration il faut que j’arrête mon vagabondage pensif.
Je disais donc, que j’ai connu le bien et le mal, composantes interdépendantes, consubstantielles au quotidien. Ces amis-ennemis, chorégraphient ensemble, pour satisfaire ou gâcher nos journées longues, épuisantes et jouissantes aussi... Je n’ai pas à philosopher dessus, mais tout les deux s’incarnent dans des situations, genre d’équation difficile à résoudre. Je m’explique. Des fois que ça soit le mal ou le bien, se présente dans un récipient polymorphe, et cela m’est difficile de dissocier le mal du bien... Mais je vous assure que ce n’est parce que je suis daltonienne, mais le déguisement est tellement vrai ou faux, ce n’est ni blanc ni noir, mais on se trouve devant une œuvre grimoire... Et je le redis encore une fois, la bouteille est à moitié pleine, pleine d’amour, de décor enivrant, de personnes étincelantes, comme vous, comme les autres et comme les nôtres...
Bishara... se mêle

dimanche, juin 4

Re


Depuis la vie en verre, je n’ai pas tapé une touche sur mon clavier...
Là je recommence à pianoter, parce que il faut voir la vie avec toutes les lunettes, y compris les lunettes roses.
Mon coin chaud me manque, et j’ai décidé de le dépolluer de toute cette verdure artificielle...
Pendant cette période, j’ai arrêté toute activité créative et je me suis consacrée à l’archéologie « humaine », tant pis pour ceux qui ne comprennent pas ou peu...
Là je reprends ma vie normale, je renoue avec mes amis, avec l’extérieur, avec la vie...
Merci pour ceux et celles qui passent ici et je suis encore une fois désolée de n’avoir rien à vous servir
Bishara
La vie à croquer

PS : la page sera actualisée une fois par semaine…