Bishara-Daily

Espace d'une femme au quotidien

jeudi, mars 30

I hate u then i love u


Commencer un roman me parait absurde,

Ecrire une histoire sur amour inachevé, me semble insensé.

Je sais et tu sais qu’on se ressemble trop,

Qu’on s’aime trop et qu’on se déteste trop aussi.

Tu as volé mon bonheur en partant
Ton égo a raturé mon enfance
En laissant un tableau irréparable
Une tâche incorrigible
Une blessure indélébile
J’ai laissé tout de côté
Sans jamais t’oublier
J’ai orné mon décor,
Dont tu étais l’ombre
Tu as oublié la saison du printemps
Tu as peut être oublié ton jardin
Tu as oublié de l’arroser
Tes fleurs ont éclos
Je sais que tu veux les cueillir
Mais tu n’as plus la force
Tu as pris le temps de vieillir
Sans elles, sans moi
Maintenant que je veux t’appartenir
Je te fais mal
je sais
Mal avec mes épines
Je n’ose te regarder
Ni t’écouter, ni t’appeler
Parce que ....
Tu ne m’as pas appris
appris à t’aimer
Bishara... entre les deux

13 Comments:

At 2:09 AM, Blogger Show Home said...

juste bravo pour ton style!!!
pour l'histoire, un peu paradoxale à mon gout

 
At 9:27 AM, Anonymous Anonyme said...

parents divorcés??

kb...psy:)

 
At 9:56 AM, Anonymous Anonyme said...

Quand j'étais petite, je pensais que les nuages étaient en coton et que si j'étais dans un building suffisament haut genre gratte-ciel de films américains avec par exemple Robert de Niro ou Al Pacino, je pourrai les cueillir comme des fleurs.
Plus tard à l'âge adulte je ne croyais plus aux nuages en coton ni aux méchantes sorcières ni aux grands films d'Amour où il faut s'armer d'une boîte maxi de Kleenex tant l'histoire est triste. Vous vous surprenez à dire "Non!".
Dans une approche plus contemporaine et oui Ridges et Brooke Logan ne seront plus jamais ensemble! (Pour ceux qui jamais n'auraient daigné porter un regard d'une seconde sur la célébre série il s'agit de Top Models).
A l'âge adulte je croyais pourtant que les frontières entre notre passé et notre présent étaient aussi imposantes et hermétiquement fermées que le mur de Berlin bien entendu à l'époque.
Et pourtant...Quelle illusion. A bien lire Proust sa madeleine aurait dû me mettre la puce à l'oreille.
Comme l'écorce d'un arbre chaque partie de notre vie et plus particulièrement l'enfance s'emboîte à chaque future et présente partie de notre vie.
Notre passé n'est pas un souvenir subsidiaire où on puise notre énergie créatrice. Ce n'est pas seulement un élément fondateur de notre identité. C'est le déterminant de notre bonheur présent et futur. Quand il s'agit d'aimer dans notre vie sentimentale, quelle importance de l'amour que l'on a reçu en tant qu'enfant, quelle influence de notre modèle parental qui va modeler ce rapport à cet Autre que l'on aime ce que l'on souhaite lui apporter, ce que l'on attend de lui.
Plus tard en tant que papa ou maman quelle saut à l'élastique dans le passé à cette période ou on était enfant avec tous les souvenirs remontant à la surface et nous reflètant notre originale condition d'enfant.
Sans spécifier ces évenements de la vie ou on aime ou on est parents, de manière plus générale certains souvenirs sans savoir pourqu'oi surgissent à un moment déclenchés par quelque chose d'insoupçonné que l'on peut définir comme nos propres "névroses" sans tomber dans le psychodrame des films Hitchkokien (Merci pour les bloggers as de l'orthographe qui corrigeraient ce massacre au génie d'Hitchkok).
Dans notre culture qui est très amoureuse de la culture française donc qui se met à penser et à parler comme elle comme cela sans s'en rendre compte puisque l'on dit que l'amour est aveugle, il faut toujours comme chez les asiatiques "sauver la face" donc il est tellement inapproprié de décrire un fait qui est qu'à chacun sa nevrose. Parce que la névrose cela n'arrive qu'aux autres et que nous on est parfait. On a une superbe maison une superbe femme mari, on est beau comme un coeur et on nage dans le bonheur en permanence. Chouha de dire et oui tel élément me fait de la peine et je vis avec tout simplement au nom des sacro-saints Adiyan ou "ennemis" Non ce n'est pas Georges Bush qui parle.
D'où le mot du folklore marocain "Nos ennemis se moqueront de nous s'il savent ce que nous ressentons". C'est sacrément chouette comme idée et comme atmosphère de ressentir un tel concentré d'humanité.
Aux antipodes d'une telle approche, l'ultraconsommation américaine des psychologues. Sa vertu très touchante: Une attitude très ouverte du sujet. Tel aspect me fait de la peine et j'en parle tranquillos de la manière la plus naturelle possible. Avec certainement certains coachs (c'est ma proposition et non une réalité) qui seraient spécialisés dans la gestion du blues de la fin des vacances et de la reprise du travail.....
En parlant de vacances bon printemps à tous! que le soleil illumine votre maison et vos coeurs que le mimosa fleurisse ça et là que les orangers répandent leur parfum oriental précurseur des festivités de marriages à venir...

 
At 1:13 PM, Anonymous Anonyme said...

j'ai beau retourner ton sujet dans tous les sens
mais j'avoue que je ne comprend rien
comment peut on aimer et hair à la fois..
n'est il pas vrai que quand on aime, on n'attend pas de retour..
parfois il suffit d'etre père ou mère pour le comprendre
l'amour se suffit à l'amour

le mythe ne sait pas aimer

 
At 1:27 PM, Anonymous Anonyme said...

ah j'ai oublié j'ai un poème pour toi

Apprends moi- Mireille Mathieu


Comment l'on fait pour oublier
L'hiver à supporter
Quand on s'était habitué
À l'été ?
Et comment vivre seule
Sans toi à mes côtés ?

Comment l'on peut faire passer
Des heures et des journées
Longues à présent comme des années
Sans été ?
Et comment oublier
Comme le temps passé (passait?)?

Toi qui m'as tout appris
Des joies de la vie
Apprends-moi
Je t'en prie
Apprends-moi

Lui :
Toi aussi tu m'as appris
À regarder d'une autre façon
Le monde
Avec les yeux éblouis de l'enfant
Se retrouver à marcher dans la vie
En oubliant la fureur et le bruit
De ces temps de folie
Tu m'as appris à aimer
Et à aimer la vie

Apprends-moi à tout oublier
Et à recommencer
À être celle que j'étais
Et qui pouvait
Vivre sans espérer
Et vivre sans aimer

Toi qui m'as tout appris
Des joies de la vie
Apprends-moi
Aujourd'hui
Apprends-moi

Toi qui m'as appris à aimer
Après avoir oublié
Apprends-moi
Je t'en prie
Apprends-moi

Toi qui m'as tout appris
Des joies de la vie
Apprends-moi

 
At 12:36 AM, Blogger espoirs said...

bishara;
j'ai lu le texte plusieurs fois
au début je me suis dit c'est une histoire d'amour qui est mal finie;qui t a fait mal;que tu n'a pas pu oublier mais tu l'as laissé au temps.
c'est plus profond que ça apparement;mais ne sois pas rancuniere;des fois on agit mal mais l'important c'est s'en rendre compte et s'exuser et comme on dit la raison ne vient jamais avant l'age.
biz

 
At 12:51 AM, Anonymous Anonyme said...

@ Loulouzip
merci pour ton compliment.
Pour l'histoire, elle est pas paradoxale, elle est surtout inachevée...
et merci encore pour tes passages

@ KB
Kb le grand, kb le psy, oui, il est comme ça notre kb

@ le mythe
"n'est il pas vrai que quand on aime, on n'attend pas de retour..
parfois il suffit d'etre père ou mère pour le comprendre
l'amour se suffit à l'amour"
tu as tout résumé dans cette phrase mister le mythe.
Et ne dis pas que tu ne sais pas aimer, car chacun aime à sa façon...
Merci pour ta chanson, les paroles sont sublimes et surtout vraies.
Choukrane l'artiste
@ totti
mon côté fragiiile, mais je l'ai toujours, et je n'ai pas honte de le dévoiler, c'est le seule point commun que j'ai avec les femmes ;-) en plus de mon anatomie

@ leyllah
bravo pour ton analyse juste, toujours très explicite, dans un style franco-français même si tu es british
alors ça creuse chez toi??

@ espoir
parfois et souvent, l'inconscient est plus fort que le comportement. Pour la rancune, c'est un défaut que j'ai laissé de côté, il paralyse la vie...

Bishara...sur le divan

 
At 12:59 AM, Blogger Show Home said...

pour le mythe:

Est il possible à la fois... D'aimer et de détester quelqu'un? ... De vouloir être proche... Et envie de le fuir? ... Parce que c'est simple... C'est comme une bataille... Mais perdue d'avance... Désister? ... Possible... Mais à quoi sert de croire? ... C'est comme se pencher... Se courber lentement... Et attendre... Le dernier coup fatal... Sur la nuque... Qui vous brise... Là à l'intérieur... Les cartes qui s'effondrent... C'est juste s'attacher... Pour mieux sombrer... Espérer... Pour plus replonger... Pourtant... Suis-je folle? ... Mais je reste... Là près de lui... Parce qu'un sourire... Et je scintille... Un mot gentil... Et je vibre... Une caresse... Et je me sens vivre... Comédie? ... Mensonge? ... Qu'importe... Vivre l'instant... Inconsciemment... Même en sachant que... L'avenir n'est pas... C'est mal? ... Peut-être... Mais si je ne vis pas ces moments... Que me reste t'il? ... Des ombres qui rodent... Des fantômes qui me hantent... Des peurs qui me rongent... Je me sens perdue... Dans ma folie intérieure... Qui peux me comprendre? ... Personne... Je suis seule... Face à moi même... Mes déceptions... Mes rêves brisés... Mes envies... Soupir... Pour changer... Pourquoi rien ne change? ... Pourquoi tout se ressemble... Mes jours... Plein d'ennui et de peine... Parce que même vivre... Ces moments... Me tuent... En souriant... C'est toujours ça de gagner... Ironie... De la vie...

 
At 1:01 AM, Blogger Show Home said...

bishara: j'attendrai alors la suite.
c'est tes ecrits qui m'attire, je ne me serais pas arreter si je n'avais pas apprecier.

 
At 1:20 AM, Anonymous Anonyme said...

@ loulouzip
heureuse de te voir t'exprimer aussi ouvertement et aussi spontanément, bravo... pour la suite, sache que je l'attends aussi, il faut savoir attendre des fois, le temps répond au bon moment...
Bishara...

 
At 8:09 PM, Anonymous Anonyme said...

salut, je suis vraiment tres touché par ce texte, ces mots qui sortent avec l'abondance telle une réponse a une insulte que tu n'as pas mérité, tu sais, notre vie est devant, derrière c'est la vie avec les autres...;
g bcp aimé, mais j'aime voir ton autre visage celui de la fille souriante, vivante...
le bonheur n'est acquis qu'en depit d'une grande souffrance.
un ami!

 
At 10:06 PM, Anonymous Anonyme said...

@ l'ami anonyme, merci pour ta réaction qui m'a mis la puce à l'oreille...
je n'ai pas l'habitude de nouer des amitiés avec des anonymes, tiens c'est une première...
Bishara...anonymous

 
At 2:47 PM, Blogger Ghizlane said...

curieuse de savoir comment est terminée cette histoire d'amour? est-ce que le temps a pu quérir les blessures ou on fait que continuer notre chemin? en tout cas bravo pour le style :)

 

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